« bateaux-phares-puits » sur toile

Las ! Le carton ne fait pas signe de vouloir revenir. Je continue de creuser le filon des « bateaux-phares »…

… qui se complètent maintenant de « -puits ». Logique, ce qui monte doit être équilibré par ce qui descend… Bref, d’anciens thèmes qui reprennent de la vigueur à presque 30 ans d’intervalles en ayant je crois gagné en liberté d’exécution. On passe du papier à la toile (petits formats pour l’instant, 5F=35x27cm), des hachures/encre/plume à l’acrylique/brosse/doigt. Les tableaux sont faits assez vite, dans une même énergie.
Envie de voir ça en plus grand, non ? 🙂

Maisons- et Bateaux-phares : encres sur papier

Remise en route créative en vue du bel événement des Jacqu’Arts de Parthenay (79) à venir en septembre, avec réapparition du thème récurrent des phares…

Comme toujours, réamorçage de la pompe à idées par les moyens les plus simples : crayon, encre et plume sur papier journal collé en 4 couches et enduit au gesso. Réapparition des maisons- et bateaux-phares – bien commode d’embarquer sa lumière-guide avec soi ! pas sûr de l’efficacité du truc pour éviter les écueils mais ça peut éviter aux autres de vous rentrer dedans ! Une première phase début 2022 avec des esquisses peintes aux doigts (et à l’œil…). Reprise du thème en ce début d’été, cette fois à l’encre et légères interventions de couleur pour ne pas endommager les hachures vigoureuses…
Tailles moyennes :
– carrés : 27 x 27 cm
– figures : 28 x 36 cm
La suite ? Non lo si può sapere ancora…

« Gli Incantati »

Ou encore « Os Encantados » en portugais…

…désignent au Brésil les « Enchantés », des créatures surnaturelles et magiques faisant le lien entre le ciel et la terre et qui tirent leur pouvoir – généralement bénéfique et d’une grande aide pour les êtres humains qui savent les voir et les écouter – des forces de la nature.
Un tableau qui sera comme les peintures de 2021 exposé à la Médiathèque municipale de Melle (79) en janvier et février 2022.
Plus de précisions très bientôt !

Gli Incantati – acrylique sur toile – 65 x 93 cm

« Traversée des grandes eaux »

Un dernier tableau où s’entremêlent plus que jamais toutes les influences…

Un titre italien – Traversata della grande acqua (Traversée des grandes eaux) – qui parlera aux familiers du Livre des Mutations (Yi King) chinois ; les oiseaux-Bâ égyptiens ; le Brésil aussi et entre autre par l’évocation de deux orixás (divinités originaires d’Afrique de l’Ouest et se retrouvant dans le candomblé et l’umbanda) : Iemanjá et Iansã…
Mais aussi le retour des « 4 » : Roi, Reine, Sage, Magicienne… Bref, beaucoup de monde pour protéger ce bateau en route pour la Casa Felice

Traversata della grande acqua – acrylique sur toile – 65 x 93 cm

« Le Case Felici » : expo reportée…

L’exposition qui devait avoir lieu à partir du 11 septembre à la Médiathèque municipale de Melle est reportée au 3 janvier 2022.

« Il Gran Banchetto »

Les difficultés d’organisation dues au pass sanitaire et les limitations de circulation des publics qui en découlent nous incitent à reporter l’exposition de 3 mois. Quoi de mieux pour les « maisons heureuses » que d’initier la nouvelle année en y mettant dès l’abord leurs couleurs, douceur et enthousiasme ? Un report qui permettra à tous les publics d’être accueillis… et à l’artiste de présenter quelques toiles supplémentaires !
Alors… vive 2022 !

« Alberi-scacchiera » et autres visions

C’est en forgeant qu’on devient forgeron !…

… et en peignant que les idées affluent ! Des motifs émergent et prennent possession des toiles. Des « arbres à damier », ou « arbres-échiquier » – pratiques pour éviter de peindre les feuilles, mais on pourrait disserter à loisir sur la symbolique du damier comme alliance des contraires, de l’ombre et de la lumière. Des arbres d’ailleurs qui pour certains ont des têtes voire des bras. Dans des décors oniriques, toute une population s’active, qui sourd de mes passions de toujours, âmes-Bâ et idoles hiératiques de l’Égypte antique, et du Brésil, Iemanjá, toucans, Bahianaises, personnages verts et jaunes ou « Mangueirenses » verts et roses…

« Case Felici » : retour sur toile

Bonheur de retrouver ce léger rebond du pinceau et de la brosse sur la toile que le papier journal marouflé tend comme un tambour…

Les « Maisons Heureuses » se multiplient, désormais sur toile et sur des formats qui grandissent, déclinant le même thème de façon presque obsessive ; pour une raison toute personnelle, la Maison Heureuse étant peut-être la maison des morts, dans un écho à cette lointaine remarque de Jean Genêt quant à l’Atelier de Giacometti : l’œuvre n’est pas destinée à nos semblables, pas plus à l’enfant en nous, mais au « peuple des morts »… qui l’agréent ou la refusent. D’où ces « esprits », évocations afro-brésiliennes, « anges-gardiens », « Exu« , et autres « oiseaux-Bâ » qui apparaissent ?

Bon, restons modeste et léger. Le thème semble vouloir – c’est pas moi qui décide hein, je suis comme vous, j’attends de voir… – évoluer vers d’autres sujets : scènes nocturnes ? forêts ? Le suspense est à son comble.

La suite au prochain épisode !

Le Case Felici © 2021 Jean-Marc Plumauzille

Case Felici : bientôt sur toile !

La nouvelle époque des « maisons heureuses » bat son plein, retour gourmand au dessin et à la peinture…

Le travail avance, l’inspiration est là et surtout le plaisir de renouer avec un geste plus spontané, de jouer avec l’encre, la plume, le pinceau et la peinture. Peut-être bientôt suffisamment d’assurance pour aborder de plus grand formats et revenir au support toile…

Quelques témoignages photos suivant l’avancée du travail me font parfois regretter le quasi effacement de certaines étapes comme celle des simples dessins hachurés (que l’on pourrait dénommer les « dessins poilus »). alors peut-être revenir aussi à la multiplication des simples esquisses sur carnet de croquis.

A suivre !

Des « casas felizes » aux « case felici »

Les maisons de carton qui étaient « sorties » des tableaux québécois de 1999 vont-elles réintégrer les 2 dimensions du papier puis de la toile ?

Les « maisons heureuses »as casas felizes en portugais car réminiscentes de mes pérégrinations au Brésil – peuplaient les tableaux de 1999 alors que je vivais ma première année au Québec, puis s’affranchissaient de l’espace de toile pour « sortir » et se construire en 3 dimensions et en carton. La suite : plus de 2000 maisons, modèles de Montréal, du Québec, de l’est canadien, phares, quais de pêcheurs, sans compter les « produits dérivés », vendus dans les salons, les boutiques tourisme/métiers d’art comme la coopérative L’Empreinte à Montréal. Puis les immeubles de Paris en 2011, les « maisons hautes » baroques vers 2016, les cabanes de pêche fin 2019 et « maisons du splendide isolement » pour temps de confinement… en 2020.

Encre, acrylique, couleur. La roue tourne, le balancier oscille, semble revenir à son point de départ, et pourtant pas à la même place. Contrecoup de la minutie des constructions de carton ? Plaisir de retourner à l’immédiateté expressive de l’encre et de l’acrylique ? Laisser la plume et le pinceau se promener sur le papier pour faire naître des machins qui se doivent d’être un peu gribouillis. Quel bonheur ! S’efforcer à nouveau de dessiner comme un enfant, tiens faut que je retourne rendre visite à mon maître Picasso. Ce que ça donnera… on s’en fout. On commence de façon modeste, papier journal encollé, manière de parchemin, format un peu plus grand et carré que A4.

Le Case Felici. Mon apprentissage de la langue italienne 🙂 et les projets de futures évasions péninsulaires ne pouvaient que « colorer » mes créations… et me font perdre mon portugais 😦 – perte qui ne peut être que provisoire : on sort Jean-Marc du Brésil, on ne sort pas le Brésil de Jean-Marc. Les « Casas Felizes » deviennent donc des « Case Felici »…

Une symbolique ancienne. C’est le grand retour de thèmes très imagés, la maison heureuse, la traversée des grandes eaux, le bateau, le phare, le vélo, les damiers, le-la soleil-lune, les étoiles, quelques « démons » dentés et piquants, Pazuzu ou Exú, que n’ont finalement à redouter que ceux qui ont peur de leurs propres monstres, des « passages » et des croisées de chemins…

Per essere continuato!

Chercher, chercher…

… et trouver ?!
Oui mais alors provisoirement. Et recommencer à chercher parce que c’est quand même le but du « jeu », non ? Quand on aime le voyage, on ne veut pas « arriver » pour toujours. On risquerait sinon d’être un peu… « parvenu » (!).
À suivre !