Les « Cabanes » au salon de Vouvant (85)

3 œuvres de la série des « Cabanes » s’exposent parmi les créations de 22 peintres et sculpteurs au salon Mélusin’Art à Vouvant (85), du 25 mai au 30 juin.
Vouvant, c’est comme Melle une « Petite Cité de Caractère » !
J’assurerai des permanences les 6 et 11 juin, 11h/12h30 et 14h30/19h.
Au plaisir de vous y voir !

EXPO RENC’art à Trémentines…

Renc’Art, c’est à Trémentines près de Cholet (49), du vendredi 11 au dimanche 13 février ! Au menu pour moi, les « cabanes de pêche » et « maisons du splendide isolement » en version colorisée et quelques tableaux-relief.
Au plaisir de vous y rencontrer !

cabanes de pêche… en couleurs

Les « Maisons du splendide isolement », nées des temps de confinements et dérivées des cabanes de pêche sur pilotis du littoral charentais prennent des couleurs…

Moyen de lutter contre la grisaille du(des) temps ? Les coloris réapparus dans les tableaux de 2021 actuellement exposés à la médiathèque municipale de Melle (Deux-Sèvres) contaminent les constructions de carton des printemps/été 2020. Leur apparence blanche et grise, contrairement aux plus anciennes Maisons Hautes, ne me semblait pas définitive. Exercice difficile, la couleur doit être un plus, pas un moins… Assez vite les choses se sont mises en place, les couleurs se sont faites bien plus vives que ce que j’attendais, les brosses et pinceaux dans le feu de l’action cèdent la place… aux doigts ! Des bouts d’éponge viennent frotter et parfois retirer les couches d’acrylique pour mettre en apparence des textures. Et les cabanes charentaises de prendre des airs de maisonnettes des îles ou de favelas de Rio…

Ces cabanes de couleurs – dont 4 premiers exemplaires sont visibles à la médiathèque de Melle – seront exposées dans le cadre du Renc’Art de Trémentines, les 11, 12 et 13 février 2022 avant – croisons les doigts ! – de prendre le chemin de l’orangerie de La Mothe-St-Héray en avril-mai …

Infos à suivre !

Expo à la médiathèque de Melle (79)

L’expo à la médiathèque de Melle, c’est maintenant ! et jusqu’à fin février… Les tableaux de 2021 et 4 premiers exemples des « cabanes de pêche » mises en couleurs… Les horaires d’ouverture ? Ici : 0799980u.esidoc.fr

Mise en couleur des « carrelets » et « cabines de plage »

On pourrait même plutôt parler de « mise en teinte »…

car pour l’essentiel il s’agit d’abord de « salir » le blanc trop propre du plâtre et du gesso avec des jus de couleur assez diluée. Comme base, toujours les mêmes couleurs brossées ou pulvérisées : Terre de Sienne naturelle, brun Van Dyck et blanc. Avec ensuite des rehauts et frottis avant tout destinés à faire ressortir les textures.

Tout de même – conséquence de l’évolution actuelle vers la couleur et le retour à la peinture des « case felici » – des accents de couleur sur les tableaux et sculptures des « cabines de plage »

L’ultime « cabane de pêcheur » ?

Une belle veine dont l' »exploitation » s’achève ? Peut-être cette cabane-grue sur pilotis est-elle la dernière de la série des « cabanes de pêche » initiée il y a plus d’un an…

Une inspiration stimulée au départ par le défi technique des fins pilotis qui s’élèvent toujours plus haut, fortifiée par le « confinement » du printemps 2020 et ses idées d’isolement, de survie, d’autonomie.

Signe des temps, d’une volonté de sortir des enfermements, de nouveaux champs du possible semblent vouloir s’ouvrir… Retour à la couleur, à la plus grande spontanéité de l’encre sur papier et de la peinture sur toile ?

« Quasi quasi… »

Premiers « carrelets » et « cabanes de pêcheur »

La perspective de ma participation proche (fin avril…) au « Printemps de l’Orangerie » de La Mothe-St-Héray active l’imagination avec un certain sentiment d’urgence, et un mélange certain d’excitation et d’anxiété…

Comme souvent, c’est un peu l’analogie de la mine qui s’impose ; remuer de la roche un peu en vain jusqu’à tomber sur une « veine » à exploiter. Bon, ici la roche remuée – bouts d’architectures, boutes de textures, morceaux de machins – ne sert jamais à rien ; mise soigneusement de côté elle peut renfermer des pépites à dégager. La veine actuelle s’est dégagée avec l’image des « carrelets », petites cabanes sur pilotis utilisées par les pêcheurs pour jeter leur filet.

Bien sûr comme toute idée ou croquis, ça n’est qu’une idée de départ, la mise en route du moteur. Ensuite, comme toujours, c’est le jeu des mains et du matériau qui décide et aboutit… quelque part. En route, d’autres inspiration s’en(m-)mêlent, manières de palais vénitiens, réservoirs d’eau new-yorkais, grues de port… la cabane s’éloigne quelque peu du standard charentais, les pilotis se démesurent, les escaliers se multiplient, les « water towers » new-yorkaises – ces typiques réservoirs d’eau au sommet des immeubles – s’imposent, de nouveaux thèmes comme les éoliennes apparaissent…

Bref – anticipation de nos époques épidémiques ? – les cabanes deviennent des microcosmes autarciques…

Et pour contrer un en-vol définitif des idées et des « cabanes » vers le ciel, les amarrer à des socles massifs, presque cubiques, empilements de carrés de carton. La testa nelle nuvole, ma i piedi piantati sulla terra…

A suivre !