« Maison Très Haute # 3 »

« – C’est grave, docteur ?
– Et bien… »
La folie gagne les cheminées et mitrons à ce que l’on peut voir. Mais plus facile de sortir un Parisien de Paris, que Paris d’un Parisien… Et dans ce déluge baroque, Paris est là, Paris survit, toujours présent ici ou là ; surnage donc, Fluctuat nec Mergitur*
Le modèle semble avoir trouvé un aboutissement et gagné un juste temps de repos dans l’étable-grange. Il culmine à 1m57 et tout porte à croire que l’artiste va bientôt être dépassé par ses créations…
Alors… au suivant !

*Locution latine utilisée comme devise de la ville de Paris, remise à l’honneur comme appel à la résistance après les attentats de janvier et novembre 2015 : « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »…


Une « grange-reposoir » pour les Maisons Hautes…

C’est là-haut, au fond d’une ancienne étable qui jouxte ma cour, à l’étage (là où on entreposait le foin) que les « Maisons Très Hautes » trouveront désormais un abri pour prendre un peu… de hauteur et de repos avant de subir d’éventuelles ultimes transformations et poursuivre leur voyage. C’est que tout ce petit monde commence à devenir encombrant ! Ce joli écrin de pierre et de bois est donc le bienvenu et ses couleurs s’accordent on ne peut mieux à celles du carton.

On découvrira, au fond à droite, une des nouvelles créations, la « Maison Très Haute # 3 » presque achevée. L’essentiel est en place. Il reste à peaufiner quelques détails, à trouver un truc, quelque chose qui manque pour l’instant, je ne sais pas encore quoi. Enfin à mettre en place la touche finale : l’appareillage des cheminées et mitrons. La baraque culmine avant cheminées à 1m40. 1m73 — taille probablement atteinte voire dépassée avec la # 4 ou la # 5 — et nous pourrons parler d’égales à égal.

Certes mais… ces œuvres semblent bien perdues au milieu de ce vaste espace, non ? Il va en falloir beaucoup plus… et qu’elles soient bien plus hautes ! Vous voyez ce que je veux dire ?

Alors, au travail !

 

« Maison Très Haute #2 », construction

Un résultat quelque peu… baroque, non ?
Ce nouveau « gratte-ciel » culmine à 116cm (bon, même pour un « gratte-plafond » il reste encore un peu de marge…). Le plaisir, le jeu des yeux et des mains. Paris ? Un peu oui, quelque chose dans tout le haut de l’immeuble, le toit, les cheminées. Pour le reste, des références géographiques pas forcément identifiables.

Un résultat inattendu — c’est bien ça qui est intéressant ! — qui me laisse perplexe, et m’interroge quant à ce qu’il faut faire ensuite : enduits/pas enduits ? peinture / pas peinture ? Il faudra en tous cas avancer avec précaution pour ne pas gâcher la matière, les textures, les couleurs, et les laisser bien sûr transparaître dans l’objet final.
La maison va donc se reposer un peu… Au suivant !

« 66, rue des Dames », plâtre et gesso

Étape passionnante, recouvrir en partie le carton de la construction, et ajouter les petits détails qui donnent de la vie et allègent le côté un peu massif de ce modèle, comme les mitrons des cheminées qui s’élancent multiples vers le ciel comme les tuyaux d’un orgue.
Un modèle « prêt à peindre »… mais on attendra un peu qu’il se repose. À suivre !

« 66, rue des Dames », construction

Le modèle fini de construire est prêt pour les enduits. Comme prévu, seulement le haut du « 66, rue des Dames » et son toit. Un immeuble unique, un objet simple, un peu massif, cubique, comme une base solide d’où s’envoleront les nombreux détails devant orner le toit après enduits : cheminées de formes et tailles diverses, mitrons, peut-être même antennes de télé ?…