Rue de la Bûcherie, peinture finale

Il y a près de deux ans…

… que le modèle attendait de recevoir son habillage final ! Une occasion agréable — après l’activité intense sur les maisons hautes à l’architecture plus baroque mais à la mise plus sobre — de renouer avec Paris et la couleur.

Rue de la Bûcherie © 2018 Jean-Marc Plumauzille

Le modèle sera exposé à la médiathèque de Melle à l’occasion de l’exposition des « maisons imaginaires et biscornues »…

Exposition Médiathèque de Melle 2018

Petite forêt de cheminées pour tournage

Histoire de varier les plaisirs tout en gardant la tête dans le ciel, les toitures… et le carton, une commande un peu différente du photographe et réalisateur Laurent Seroussi. Le tournage d’une vidéo utilisant des matériaux de récupération ; des toitures en carton qui diffèrent des œuvres habituellement créées : « creuses » avec des fenêtres « percées » pour être éclairées de l’intérieur. Les structures ainsi produites seront peut-être habillées de textures imprimées.  Quelques-unes des esquisses et quelques témoignages photos. À suivre !

Sur les toits de Paris avec Alain Cornu

Bien sûr, comme tout passionné de Paris (et de ses toits), j’avais croisé ses photos sur Internet… évidemment sans nom ni crédit d’auteur.
Je découvre enfin le nom de leur auteur, grâce au merveilleux programme diffusé sur ARTE : Sur le toit des villes.

La simplicité avec laquelle il aborde ce travail si beau. Les toits de Paris, pas les plus célèbres ni les plus spectaculaires, les toits du quartier, ceux qui forment des réseaux couvrant tout un pâté de maison, sur lesquels on rêve de baguenauder le soir, avec des fenêtres ouvertes sur des cuisines, des salons où il vivent des gens ; des angles de vue étonnants, isolant des formes jusqu’à les rendre presque abstraites, et la beauté des éclairages souvent crépusculaires.

En savoir plus ? Tout est là, des toits et bien d’autres choses :
http://www.alaincornu.com/

Cheminées et mitrons

Quant aux mitrons il n’est pas question ici d’apprentis en boulange ou pâtisserie, mais bien de ces « appareils de terre cuite placés à l’orifice d’un conduit de cheminée et destinés à supporter la mitre ».
Cheminées et mitrons — s’ils dévoilent comme les toits des maisons leur ascendance indubitablement parisienne — se doivent de gagner eux aussi en liberté et en expressivité pour convenir à des architectures désormais baroques.
Pour l’appareillage de finitions de la Maison Très Haute #3, on y travaille…

 

Musée Carnavalet

Visite-éclair à Paris, passage obligé toujours par le musée Carnavalet. Pour Paris, son histoire, son roman. Et les si belles maquettes de Gaston Renault, une source d’inspiration…


Pour en savoir plus, le livre « Paris en maquettes » et le site du musée Carnavalet

« 66, rue des Dames », plâtre et gesso

Étape passionnante, recouvrir en partie le carton de la construction, et ajouter les petits détails qui donnent de la vie et allègent le côté un peu massif de ce modèle, comme les mitrons des cheminées qui s’élancent multiples vers le ciel comme les tuyaux d’un orgue.
Un modèle « prêt à peindre »… mais on attendra un peu qu’il se repose. À suivre !

« 66, rue des Dames », construction

Le modèle fini de construire est prêt pour les enduits. Comme prévu, seulement le haut du « 66, rue des Dames » et son toit. Un immeuble unique, un objet simple, un peu massif, cubique, comme une base solide d’où s’envoleront les nombreux détails devant orner le toit après enduits : cheminées de formes et tailles diverses, mitrons, peut-être même antennes de télé ?…

« 66, rue des Dames », esquisse

Une balade vers les Batignolles — mon quartier de naissance ; quantité de photos prises le long des voies ferrées de la gare Saint-Lazare. Il y a des toits comme ça qui attirent mon regard ; celui d’un immeuble dont une façade donne sur la rue des Dames (joli nom…).
"Rue des Dames" - esquisse, aquarelle
Ce modèle ne représentera probablement que le sommet de l’immeuble. Après tout, ce sont surtout les toits qui m’intéressent…
À suivre !

Paris, décembre 2015

Paris, Paris. Marcher, partout. Se réapproprier la ville, parcourir le plus possible de ses places, de ses coins de rue, de ses ruelles et impasses. Une reconquête, chaussures de marche contre « kalachs ». Gommer par le regard la trace des imbéciles qui l’ont ensanglantée le 13 novembre.

Tout ça… pour ça !…

… faire joujou avec des spots, habiller le modèle réduit avec des éclairages qui allongent les ombres des cheminées et des mitrons sur la tuile et le zinc, faufiler son regard et s’amuser à croire qu’on déambule sur les toits de Paris comme un chat de gouttière.