L’expo à la médiathèque de Melle, c’est maintenant ! et jusqu’à fin février… Les tableaux de 2021 et 4 premiers exemples des « cabanes de pêche » mises en couleurs… Les horaires d’ouverture ? Ici : 0799980u.esidoc.fr



jean-marc plumauzille
L’expo à la médiathèque de Melle, c’est maintenant ! et jusqu’à fin février… Les tableaux de 2021 et 4 premiers exemples des « cabanes de pêche » mises en couleurs… Les horaires d’ouverture ? Ici : 0799980u.esidoc.fr
Les maisons de carton qui étaient « sorties » des tableaux québécois de 1999 vont-elles réintégrer les 2 dimensions du papier puis de la toile ?
Les « maisons heureuses » – as casas felizes en portugais car réminiscentes de mes pérégrinations au Brésil – peuplaient les tableaux de 1999 alors que je vivais ma première année au Québec, puis s’affranchissaient de l’espace de toile pour « sortir » et se construire en 3 dimensions et en carton. La suite : plus de 2000 maisons, modèles de Montréal, du Québec, de l’est canadien, phares, quais de pêcheurs, sans compter les « produits dérivés », vendus dans les salons, les boutiques tourisme/métiers d’art comme la coopérative L’Empreinte à Montréal. Puis les immeubles de Paris en 2011, les « maisons hautes » baroques vers 2016, les cabanes de pêche fin 2019 et « maisons du splendide isolement » pour temps de confinement… en 2020.
Encre, acrylique, couleur. La roue tourne, le balancier oscille, semble revenir à son point de départ, et pourtant pas à la même place. Contrecoup de la minutie des constructions de carton ? Plaisir de retourner à l’immédiateté expressive de l’encre et de l’acrylique ? Laisser la plume et le pinceau se promener sur le papier pour faire naître des machins qui se doivent d’être un peu gribouillis. Quel bonheur ! S’efforcer à nouveau de dessiner comme un enfant, tiens faut que je retourne rendre visite à mon maître Picasso. Ce que ça donnera… on s’en fout. On commence de façon modeste, papier journal encollé, manière de parchemin, format un peu plus grand et carré que A4.
Le Case Felici. Mon apprentissage de la langue italienne 🙂 et les projets de futures évasions péninsulaires ne pouvaient que « colorer » mes créations… et me font perdre mon portugais 😦 – perte qui ne peut être que provisoire : on sort Jean-Marc du Brésil, on ne sort pas le Brésil de Jean-Marc. Les « Casas Felizes » deviennent donc des « Case Felici »…
Une symbolique ancienne. C’est le grand retour de thèmes très imagés, la maison heureuse, la traversée des grandes eaux, le bateau, le phare, le vélo, les damiers, le-la soleil-lune, les étoiles, quelques « démons » dentés et piquants, Pazuzu ou Exú, que n’ont finalement à redouter que ceux qui ont peur de leurs propres monstres, des « passages » et des croisées de chemins…
Per essere continuato!
…surtout du blanc, teinté de soupçons de terre de Sienne naturelle, de gris de Payne et de brun Van Dyck. Il s’agissait surtout de garder à l’objet une qualité de sculpture et une clarté favorisant le jeu des lumières et des ombres. Ne pas distraire le regard des reliefs et textures, et ajouter éventuellement l’agrément de quelques effets de coulures.
Maintenant, le travail sur les modèles parisiens beaucoup plus peints donne envie de renouer avec plus de couleur et pourquoi pas — comme pour les anciennes « maisons » de Montréal et du Canada — l’ajout d’objets et de personnages ?
À suivre !
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Un projet futur, le bel ensemble d’immeubles de la rue de la Montagne Sainte-Geneviève (Paris 5ème), à l’angle avec la rue Descartes. Petit arrangement avec la réalité, le groupe d’immeubles a été « coupé » en deux. Une première esquisse montrait la partie droite :
Voici la partie gauche, des premiers traits au crayon à la mise en couleur :
Ces esquisses aquarellées se font pratiquement comme ça, sans y penser. Le pinceau se balade, l’esprit vagabonde et choisit de réinventer un peu les choses, les couleurs.
Et voilà, c’est fini !
Ça prend forme. Pas facile avec un modèle d’assez grande taille pas toujours aisé à manipuler. Les teintes et tons sont posés, les textures émergent. Éviter peut-être ici trop de détails et les noms sur les boutiques, pour ne garder que les masses colorées ? À voir. Comme de coutume, le modèle devra se « reposer » avant la pose des vernis finals…
En revenant de la rue Galande, je passais par la place Saint-André des Arts. Un bel ensemble de façades esquissé ici côté face et côté toits — un peu traficoté pour mêler réalité et fiction, présent et passé, traduction personnelle et lointain tableau de Michel Delacroix — et qui sera probablement l’objet du prochain projet de modèle réduit…
Du temps ! pour mes activités artistiques, donc examen de quelques-unes des photos dont je dispose et « traductions » aquarellées. Parmi celles-ci l’esquisse de la « Rue Galande #2 » — actuellement en construction — et l’ébauche d’une future « Rue de la Bûcherie » en carton… Une manière de (commencer à) mettre à profit l’incomparable trésor iconographique du plus ou moins Vieux-Paris que John d’Orbigny Immobilier nous fait partager sur sa page Facebook.
Il y a un petit moment déjà que je connaissais l’œuvre du peintre « naïf » Michel Delacroix, son délicat coup de pinceau, la vivacité de ses couleurs jointe à la douceur des modelés. Ses peintures sont de beaux hommages rendus à Paris mais pas seulement, le bonhomme ayant posé son chevalet ailleurs que dans la capitale française : châteaux de la Loire, Nouvelle Angleterre, Québec… toujours avec la même fraîcheur de regard et de coloris. Quoi de plus normal donc que de s’inspirer d’un de ses tableaux — maladroitement retranscrit ici avec mes petits tubes d’aquarelle — pour une prochaine création « cartonnesque »…
Découverte plus récente mais tout aussi nourrissante, les photographies de Gilbert Laurent. Parfois un « je-ne-sais-quoi » de Brassaï qui laisserait presque supposer que la ville n’a pas tant que ça vendu son âme, et que le Paris d’hier peut toujours ressurgir au détour de celui d’aujourd’hui. On peut ici entrevoir un travail possiblement intéressant sur des toitures… À suivre !
Recherches dans mon fatras de photos. Esquisses au crayon et à l’aquarelle sur le papier que j’affectionne – trop fin donc qui gondole. Le probable prochain modèle sera inspiré de quelques vieux clichés de la « Rue de l’Abbaye », trouvées sur la page Facebook de « John d’Orbigny Immobilier ». Il convient ici de saluer l’ami John, la profusion et la splendeur de l’iconographie (en particulier du vieux Paris) qu’il met ainsi à la disposition des internautes. Merci !
Ouh la. Mes commanditaires d’audiodescription s’agitent, plusieurs commandes dans l’air ; je reviens dès que j’ai le temps de reprendre mes ciseaux et mes pinceaux… À très vite !