
Dernier modèle réduit, inspiré mais de façon éloignée des immeubles qui se pressent devant le balcon de mon atelier provisoire du boulevard Poniatowsky, de l’autre côté des voies ferrées rouillées de la petite ceinture. On notera l’allure assez massive et carrée (due probablement à la découverte de nouveaux outils, la «règle» et l’«équerre»), contrebalancée par un toit très cheminesque*. Ici pas d’immeubles de guingois ; normal puisque les immeubles concernés sont relativement plus récents, datant du début des années 1900.
L’avant de l’immeuble ne m’ayant pas du tout inspiré, c’est uniquement le côté «cour» qui est reproduit, ce modèle n’a donc pas de verso. Dimensions : largeur 55 cm ; profondeur 21 cm ; hauteur 40 cm. Du fait des dimensions qui augmentent (et me laissent entrevoir la possibilité un jour de pouvoir habiter dans mes propres créations si je deviens SDF), on notera une certaine abondance de détails : croisées de fenêtres, lanterneaux par exemple.
* cheminesque, adj : se dit d’un toit qui par ses nombreux éléments (cheminées mais aussi lanterneaux, lucarnes, corniches, mitrons, etc.) invite au cheminement du corps, de l’œil ou de la pensée. (DicoPlumo)
Interruption temporaire. Probable prochain épisode : tests de colle de farine ou de riz, d’enduits au fromage blanc ou à la caséine, enduit à la colle de peau et à la chaux éteinte, peinture à l’oeuf, etc. Une drôle de cuisine… À bientôt !
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